Augmentation des fesses en Tunisie
L'augmentation du volume des fesses est un phénomène de mode qui nous vient d'Amérique du Sud, en particulier le Brésil. Ce phénomène s'est internationalisé et devient de plus en plus important.
On retrouve 2 cas de figure principaux:
La fesse manquant de projection, voir plate, qui manque notamment de remplissage sur la partie haute, présentant un « creux des reins » pas assez marqué.
La fesse tombante, par phénomène progressif de ptôse, souvent accompagnée d'un aplatissement progressif de la fesse en haut au profit de la partie basse.
Il est fréquent de retrouver, notamment après 40 ans, les 2 problèmes chez la même patiente. La fesse plate et tombante obligeant à combiner un lifting et une augmentation.
L'implant s'insère dans la pleine épaisseur du muscle grand fessier avec une cicatrice verticale médiane cachée dans le sillon entre les fesses. L' espace est fait exactement adapté à l'implant de sorte qu'ils ne puissent pas se déplacer. L'implant est placé uniquement dans les 2/3 supérieures des fesses. Le bas de la fesse au dessu du sillon sous-fessier est libre de tout implant permettant une position assise sans problème.
La durée moyenne d'hospitalisation est de 3 jours. Deux drains de Redon sont mis en place pour évacuer le sang, ils seront enlevés le lendemain. De puissants antalgiques vous sont prescrits afin de soulager vos douleurs. Vous sentirez vos fesses tendues jusqu'à ce que votre peau se soit adaptée au nouveau galbe. Il faut attendre 24h avant de s'asseoir, et 48h avant de marcher. Il faudra attendre 3 mois minimums pour reprendre une pratique sportive où vos muscles fessiers sont sollicités, et 3 semaines pour une activité journalière normale. Les premières semaines, il ne faut pas dormir sur le dos et se tenir droit lorsque l'on est assis. Il est conseillé d'attendre 1 an avant une grossesse.
Non, définitivement non. Il est même fortement déconseillé de pratiquer une augmentation glutéale isolée sur une ptôse fessière. On risque de se retrouver avec une fesse à 2 étages séparés par un creux à double contour, une partie ronde trop haute et une partie basse qui pend en dessous. La bonne technique consiste à pratiquer un lifting, éventuellement associé à la mise en place d'implants.
Durant vos consultations avec votre chirurgien vous seront détaillées toutes les complications envisageables.Pour vous informer en préalable, voici les risques possibles :
Hématome : en cas de saignement important, il faudra procéder à une évacuation.
Évolution défavorable des cicatrices : elle nécessitera un traitement particulier, parfois long.
Infection : elle est heureusement rare mais nécessitera peut-être une reprise chirurgicale et le retrait de la prothèse. Il faudra attendre quelques mois avant de se faire reposer des implants.
Formation de coques : Pour se défendre contre un corps étranger, notre organisme forme naturellement une « capsule péri-prothétique ». Cette membrane, normalement invisible, peut devenir détectable en s'épaississant et en devenant fibreuse. Une intervention chirurgicale permet de corriger cette complication.
Rejet de l'implant : c'est heureusement rare, et le choix d'un chirurgien qualifié diminue encore cette possibilité.
Des accidents thromo-emboliques (phlébite,embolie pulmonaire), la complication la plus grave, sont exceptionnels et des précautions sont prises pour réduire le risque.
Zone du corps encore trop méconnu des chirurgiens, les plasties glutéales offrent des résultats de grande qualité et procurent une appréciable modification de la silhouette ainsi rajeunie et dynamisée.